samedi 6 octobre 2012

5 octobre 2012 : DIEGO PALLAVAS + STYGMATE + EDOUARD NENEZ ET LES PRINCES DE BRETAGNE au Lycée Autogéré de Paris

Oui, ça faisait longtemps, ta gueule. 

Ce soir-là, j'avais prévu de retourner discrètement dans un lycée pour écouter du punk rock, et plus précisément me rendre au concert organisé par Aliena Asso et géré par le Lycée Autogéré de Paris (40% de réussite au bac) dans le cadre du soutien financier de ce dernier.  J'arrive donc au LAP (ça fait trop genre mais j'ai la flemme de retaper à chaque fois), et c'est dès l'entrée que j'ai à nouveau cette sensation désagréable que j'avais quand j'étais ado et que des surveillantes relou ne voulaient pas me laisser passer sans ma carte de cantine.  En effet, l'entrée est gérée par des dames, profs du LAP comme je l'ai appris plus tard, qui, accrochez-vous bien, fouillaient les sacs pour voir s'il n'y avait pas d'alcool dedans.  Je veux bien que des vigiles relou du Trabendo le fassent, mais qu'un putain de lycée qui se dit cool et bourré de belles idées, ça me fait chier.  Bref, je n'avais que du jus d'orange.  Je m'avance dans la cour, y'a plein d'ados rebelles partout, j'entends du "EH T'AS PAS UNE CLOPE" un peu partout, c'est dégueulasse.  Mais bon, je suis venue affronter ces hippies pour une raison précise.

Le concert débute avec EDOUARD NENEZ ET LES PRINCES DE BRETAGNE, groupe de punk humoristique joué par des mecs en kilts et marinières (moi non plus je ne suis pas d'accord avec l'association de ces deux vêtement, les carreaux et les rayures ne vont pas ensemble, merde) et chanté par un mec habillé en noir.  Je connaissais pas, mais les textes font sourire et l'instru est très correcte.  Le public, composé de quelques fans, de gens que je connais et d'ados rebelles élèves du LAP, avait l'air d'apprécier et ça dansait et chantait devant la scène.  Ouais, non, c'était plaisant.

Après y'avait STYGMATE, mais j'ai presque tout raté puis de toute façon on les a déjà tous vus dix mille fois.  Pendant ce temps j'ai eu l'occasion d'observer un petit peu ce qui se passait dans ce lycée ; pas mal de rebelles (majoritaires, les élèves du lycée n'avaient pas à payer l'entrée et étaient bien présents), hein, en mode j'emmerde la société, quelques personnes très sympathiques, des profs qui se fondent dans la masse et une cantine minuscule dans laquelle un mec dont j'ai oublié le nom mais qui s'est apparemment fait surnommer Punkette s'est battu avec un vieux.  C'était très nul.  Ah et y'avait des canettes de bière de 33cl qui étaient à 2€ ou 1,5€ selon la marque qu'on choisissait, et comme ils n'en avaient acheté que 300 (sachant que c'était un concert de punk rock dans un lycée de rebelles), très vite leurs stocks se sont épuisés.

Quelques échanges verbaux avec des individus humains plus tard, je suis retournée dans la salle de "concert" où s'apprêtaient à jouer leurs tubes les vosgiens de DIEGO PALLAVAS.  Et c'est ce qu'ils ont fait.  Pas mal de vieux morceaux et quelques nouveaux sont repris par un public joyeux et participatif, malgré le son assez pourri que le tant accueillant LAP a été gentil de fournir, et l'ambiance est digne du groupe, c'est-à-dire BONNE.  Un petit "The Doll Is Yours" par-ci, un gros "Elle et lui" par-là, un peu de "Petite teigne", du "Poney Mort", de l'"Expédition punitive", du "Saint Nazaire", du "Chantage" et merde vous les connaissez leurs morceaux.  La musique, bien que gâchée par une sono plus pourrie moins bien que celle de la Miroiterie, faisait passer un bon moment tant aux aficionados qu'aux ados rebelles bourrés dont une jeune fille qui, faute d'avoir réussi à mettre une casquette sur la tête de Batbat, s'est cassée la gueule par terre.  Outre ces péripéties, la prestation de Diego Pallavas était comme d'habitude, de qualité, avec du maquillage, des blagues et du professionnalisme.  Mais également avec beaucoup de pêche que vous pourrez retrouver le 16 novembre aux Combustibles puisque les Diego y jouent avec Los Tres Puntos.

Une fois le set terminé, les musiciens qui aimeraient boire une bière PAYANTE mais ne peuvent pas parce qu'il y en a plus en vente et que David Stygmate a bu toutes celles offertes par Aliena Asso, sont légèrement mis à la porte par le LAP qui ne se gène même pas d'éteindre la lumière à l'entrée du bâtiment pour faire dégager les gens dont une partie faisait quand même partie des musiciens.  Outre leur hostilité, le LAP annonce aux gars de Diego Pallavas qu'ils seront payés 50€ de moins alors qu'ils rentraient tout à fait dans leurs frais (edit : en fait je ne le savais pas, mais ça s'est arrangé juste après, c'était un malentendu), sachant que le groupe ne demandait déjà pas grand-chose.  Coucou les mecs du Lycée Autogéré de Paris (40% de réussite au bac), ça va ?  Vous vous la jouez cool mais vous enculez les groupes ?  Vous avez des idées mais les mettez en œuvre à votre sauce ?  Vous faites semblant d'être ouverts d'esprit mais prenez les gens pour des cons ?  Vous vous appelez "lieu alternatif" mais avez le comportement du Trabendo ?  Très bien, mais n'organisez pas de concerts si vous ne respectez pas les musiciens.  En plus votre favicon pue la merde.  

Sinon en bonus, voici le clip d'"Expédition punitive" de Diego Pallavas, parce que je sais que vous n'avez pas cliqué, bande de salopes.


Diego Pallavas - Expédition Punitive par Diego_Pallavas

edit : Bon, je m'énerve contre le LAP, mais j'oublie de remercier les mecs d'Aliena Asso qui ont fait du bon travail en organisant un concert très bien malgré tout.

edit 2 : Ouais, ok, je manque un tout petit peu d'objectivité, mais voilà quoi. 

lundi 12 mars 2012

I SAY HEY ! WHAT'S GOING ON ?

Bonjour à tous,

Cela fait plusieurs mois que je n'ai rien posté sur ce blog, et même si ma e-absence a pu passer inaperçue aux yeux de la plupart de mes habituels ou occasionnels lecteurs submergés par leurs flux RSS composés de perles de la blogosphère et de reposts de 4chan, j'ai tout de même envie de e-revenir.

E-revenir, parce que ce blog avait et a toujours un sens, un but pour moi.  J'avais (et j'ai toujours) la bien humble ambition de donner une image positive et authentique de la scène punk rock, ainsi que de permettre à ceux qui la connaissent et l'aiment déjà de se remémorer un bon concert ou de découvrir un nouveau groupe.

Cependant, la "concurrence" est de poids et mes misérables douze chaises se perdent parmi les webzines avec plus ou moins de notoriété et les blogs plus ou moins bien rédigés.  De plus (attention : je vais raconter ma vie), pour de nombreuses raisons j'ai nettement moins de temps libre et remarquablement plus la flemme.  Ma seule e-activité se résume majoritairement à quelques tweets désespérés et à des posts de l'ombre sur Mon premier site internet (projet collectif constitué de winners des internets français que je vous recommande ardemment).

C'est pourquoi (bordel, je commence un cinquième paragraphe, arrêtez-moi) j'ai décidé non pas d'arrêter ce blog (non pas parce que j'ai un problème avec les fins, mais parce que je suis fière de ma bannière), mais de reconsidérer la raison première (autre que mon e-élargissement pénien) pour laquelle j'écris ici.  Je ne sais pas si je suis au bout de mes brèves réflexions, mais j'en ai conclu que j'avais envie de combattre l'imaginaire collectif nourri à la sauce M6 en continuant à parler de concerts, groupes et labels (pas trop connus, parce que le plus intéressant dans le punk rock c'est l'underground et le DIY et parce que j'ai mon côté hipster à satisfaire).  Essayer de mettre un peu de lumière (assez fidèle à la réalité) sur les choses qui me tiennent à cœur.  Peut-être que je combinerai ou modifierai les habituelles formes live report / chronique, peut-être pas.  Je ne peux pas vous dire la date exacte de mon prochain post utile, mais sachez que je vous aime.

Bon j'arrête, j'écris dans une position désagréable et j'ai mal au bras.

Kiss bisou.

P.S.  Allez sur Mon premier site internet, vraiment.

P.P.S.  En cadeau voici une excellente version rock d'une des meilleures chansons de l'univers.



Pardon.